Vous n’habitez pas en Grande-Bretagne mais vos amis, qui n’osent plus vous approcher, vous appellent le Prince de Gale depuis que vous avez contracté la maladie. C’est le moment de consulter urgemment un médecin dermatologue.
Spécialiste des traitements des maladies de peau, le médecin dermatologue exerce le plus souvent en libéral mais aussi parfois à l’hôpital. Souvent confronté à des maladies bénignes (eczéma, verrue, allergie…) ou à des nuisances esthétiques, il peut aussi rencontrer des symptômes plus sérieux ou liés parfois à des troubles psychiques. Il est alors à la frontière entre le médecin et le psychologue.
Pour les pathologies vraiment lourdes (cancer de la peau, grandes brûlures…), ce sont surtout les dermatologues des hôpitaux qui sont concernés. Sur le web, vous pouvez consulter le site d’information de la société française de dermatologie pour obtenir des précisions en fonction des problèmes que vous rencontrez. Mais pour trouver un spécialiste en dermatologie proche de chez vous, tournez-vous comme toujours, vers l’annuaire inversé. Promenade virtuelle dans une profession qui vous a vraiment dans la peau !
Médecin dermatologue, le spécialiste de la peau
Mais pas seulement. Dans son métier, le dermatologue doit apprendre à écouter et conseiller. Nombreuses maladies sont d’ordre psychosomatique ou sont provoquées par le stress, la dépression… 10 années d’étude on conduit le dermatologue à se spécialiser dans la peau, les ongles et le cuir chevelu ainsi que dans toutes les affections cutanées. Il peut procéder, le cas échéant, à des actes chirurgicaux.
S’il ne peut vous faire pousser des cheveux, il sait en revanche trouver des solutions pour en ralentir la perte. Il peut supprimer de nombreux germes parasitaires de la peau ou dans les ongles ou réduire l’acné qui pousse certains adolescents à se terrer dans leur chambre de peur du regard extérieur. C’est lui aussi qui peut vous délivrer d’un problème d’urticaire ou d’un herpès buccal ou génital gênant.
Le dermatologue est très souvent le bon interlocuteur en cas de maladies vénériennes. Il intervient du plus jeune âge (nourrisson...) à un âge plus avancé (vieillards..). Dans tous les cas, le dermatologue est doué d’une très grande dextérité manuelle, surtout quand il doit pratiquer le laser, par exemple. Ses longues années d’études et ses compétences expliquent son salaire qui avoisine en moyenne les 4.000 euros mensuel pour un dermatologue récemment en activité.
La dermatologie, le service médical privilégié de la peau
Peau, muqueuses, phanères (cheveux, poils, ongles…), hypoderme, épiderme, derme réticulaire, granulosum ou encore corneaum… autant de mots techniques qui peuplent le quotidien sémantique du dermatologue mais qui se résument bien souvent chez le patient à « ça me gratte le bras ! ».
Le plus important, c’est que le dermatologue puisse soigner ses patients ou tout simplement répondre à leurs besoins d’améliorations esthétiques comme c’est le cas, par exemple, en présence de verrues di
Dix années d’étude pour devenir dermatologue, spécialiste de la peau au sens large. Ce spécialiste de la santé prendra soin de tous vos problèmes cutanés.
sgracieuses. La peau est agressée par de multiples éléments naturels ou non (soleil, accidents, vieillissement…) et le dermatologue doit être capable de remonter à la source de la nuisance pour obtenir des résultats probants.
La peau représente de 4 à 10 kilos chez l’adulte pour une surface de 2 m². Voilà l’étendue du territoire qui occupe le dermatologue à longueur de journée. La peau est à la fois une matière de protection contre les agressions extérieures, de régulation thermique, de synthèse hormonale et elle joue même un rôle immunitaire fondamental. C’est dire le rôle du médecin dermatologue qui rencontre parfois dans son métier, et l’on comprend pourquoi, des patients à fleur de peau…
Par Régis Taranto