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S’il y a un lieu où se côtoient espoir et désespoir, c’est bien l’hôpital. On y naît, on y meurt et entre ces deux extrêmes s’y jouent les pires angoisses et les plus grandes renaissances. Avant toutes choses et pour avoir toujours sous la main l’adresse de l’un de ces lieux salvateurs, c’est aussi dans l’annuaire inversé que l’on peut trouver la liste complète de tous les établissements hospitaliers de France.

DU MOUROIR A L'ADMINISTRATION CENTRALE

L’hôpital est une vieille histoire et c’est au Moyen Age que naquirent les premiers lieux d’hospitalité, c’est-à-dire des endroits placés sous la tutelle de l’Eglise, où l’on ne soignait pas vraiment mais où l’on accueillait les indigents, les mendiants, les orphelins, les enfants abandonnés, les laissés-pour-compte de l’époque. En ces temps lointains, la guérison n’était pas vraiment au bout du séjour, et c’est entassés à plusieurs sur la même paillasse infectée que l’on rendait son dernier soupir, accablés par des épidémies aussi nombreuses que fatales.
Ce n’est qu’à la Révolution que cette institution pas toujours très charitable envers ses patients commença à se structurer et il fallut attendre le 19e siècle pour que de réels progrès scientifiques transforment ces hospices insalubres en lieux de guérison.
De vrais professionnels de la santé ouvrirent alors de nouveaux horizons à cette science que la médecine était en train de devenir, et il fallut désormais se soumettre au jugement de ses pairs pour décrocher des diplômes accordant le titre de médecin. A partir de là, il ne fallut qu’une vingtaine d’années à partir de 1940 pour que l’hospice devint l’hôpital, profondément modifié par la Loi Debré de 1958 qui donna naissance aux Centres hospitalo-universitaires (CHU), une réforme propulsant  la recherche médicale sur le devant de la scène. Cet âge d’or que l’on qualifia d’ « hospitalo-centrisme » connut pourtant très vite une sorte d’essoufflement, et cet essor fut rapidement entravé par la nécessité de contrôler des dépenses de santé devenues exponentielles.
En 1991 et jusqu’en 2009, une série de lois structurèrent ce que l’on ne pouvait décemment plus appeler « hôpitaux et hospices publics », mais que l’on qualifie maintenant légalement d’ « Établissement public de santé ».  Ces nombreuses réformes s’attachèrent principalement à mettre au clair les différentes formes de gouvernance de ces structures hospitalières où le patient est un usager face à un médecin salarié employé par un établissement public à qui il doit rendre des comptes, contrairement à ce qui a cours dans les cliniques privées où patient et médecin libéral cultivent une relation contractuelle.

VALEURS ET ETHIQUE

Quoi qu’il en soit et au-delà d’un organigramme et de politiques sans cesse chamboulés et remaniés par des gouvernements successifs, l’hôpital et ses diverses structures restent tout de même des lieux où se transmettent avant tout des activités aussi technologiques qu’humanitaires régies par un Code de la santé publique revendiquant nombre de principes inaliénables :
La prévention : au-delà de fatalités physiologiques propres à chacun, un catalogue de pathologies évitables a été recensé ces dernières décennies et il appartient à l’hôpital d’en informer la population. Ainsi, tabagisme, alcoolisme, obésité, etc. sont autant de menaces de santé publique largement relayées par cette institution et son ministère de tutelle.
L’enseignement universitaire : environ quarante facultés de médecine, 1 150 écoles, plus de 140 000 élèves, trois cycles d’études médicales pour, au bout de près d’une décennie de travail acharné, décrocher le titre envié de médecin généraliste, aujourd’hui reconnu comme une spécialité à part entière.
La recherche : elle couvre 35 % des activités des hôpitaux publics qui contribuent généreusement aux avancées thérapeutiques, y compris sur le plan international.
La qualité : y compris, depuis quelques années, à travers des processus de contrôle et d’organisation des soins aptes à prévenir les maladies nosocomiales, la sécurité anesthésique, la qualité environnementale, l’hémovigilance.
Et enfin ce droit fondamental qu’est l’accès aux soins pour tous, sans distinction de nationalité, de race, de sexe, d’opinions philosophiques ou religieuses.


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